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Success story

Le premier mahogany

Le projet

Dans le cadre de l’opération de construction-de la copropriété dégradée BON AIR et de la reconstruction du site en Ecoquartier, il était prévu d’organiser la mémoire de la résidence ou du quartier BON AIR, pour accompagner les locataires et propriétaires occupants à éveiller leurs souvenirs et à ​faire le deuil progressivement du quartier​, de la résidence dans laquelle ils ont vécu.

L’objectif était de réaliser un court métrage de 13 min à la Mémoire du quartier Bon Air.

Le producteur exécutif du projet nous a contacté afin de réaliser le film documentaire dont les objectifs étaient:

  • d’aider les locataires et les personnes occupants à s’exprimer sur la résidence et le quartier et de leur donner des outils d’expressions,
  • d’accompagner et soutenir les locataires pendant cette expression qui peut traduire des angoisses, un stress et une difficulté à faire le deuil de l’ancienne résidence
  • d’aider les locataires et les occupants à partager leurs histoires, à transmettre leurs savoirs, leurs connaissances et les valoriser.
  • d’expliquer la démarche de la collectivité et de l’aménageur à travers le projet technique, humain et partenarial de la gouvernance (Ville de Fort-de-France, ANRU, CTM etc…)

Les challenges

Un projet de reconstruction urbaine est toujours compliqué. Adossé à la maîtrise d’ouvrage, une des missions de la SAS BON AIR est d’accompagner les habitants dans leur relogement.

Le premier challenge que représentait ce projet était qu’il prenait place à un moment difficile du projet de reconstruction du quartier: la démolition de l’ensemble des bâtiments de la cité. Un moment difficile notamment pour les habitants qui voyaient disparaître une partie de leur vie, de leurs souvenirs.

Le deuxième challenge auquel faisait face la gouvernance du projet était de rassembler dans un même film l’émotion, l’information technique et les perspectives parfois divergentes des parties prenantes du projet (habitants, techniciens, gouvernance). L’objectif était d’utiliser le film comme vecteur de cohésion de l’ensemble des parties prenantes autour du projet de reconstruction à une phase critique de son avancée.

C’est la raison pour laquelle, la SAS BON AIR a choisi de réaliser un film documentaire, seul support capable de transmettre à la fois des émotions, un message et de l’information.

La stratégie

Pour réaliser ce film brûlant, nous avons fait le choix de l’émotion et de l’authenticité.

Tout au long du tournage du projet, nous avons demandé à l’ensemble des parties prenantes, y compris la gouvernance de la SAS BON AIR, de s’impliquer de façon authentique dans le projet. Il nous a paru clair dès le départ qu’il aurait été impossible de réaliser ce film et de réaliser les objectifs de départ sans une réelle transparence de toutes les parties et une confrontation des perspectives à l’écran.

Le film mêle séquences de vie, entretiens et regard sur le quartier et le chantier, avant, aujourd’hui et bientôt. La parole est au centre de ce film: l’expression du souvenir, de la nécessité du changement et des attentes à travers les discours de chacun des personnages. Le discours des habitants retranscrit leur attachement au quartier et la nécessité du changement pour un mieux-vivre. Ces histoires de vie transgénérationnelles constituent l’âme du film. Les différents personnages donnent, chacun à leur manière, une profondeur à la fois personnelle et collective à leurs trajectoires dont le point commun est non seulement ce quartier mais aussi les souvenirs qui y sont attachés. Il ne s’agit pas de recueillir des témoignages dans le but de polir une histoire objective, mais plutôt de favoriser l’émergence d’histoires intimes. Le discours de l’urbaniste, rend notamment compte de la vision et de l’engagement nécessaire à la réalisation d’un projet de cette envergure. Il nous raconte la nécessité de combiner cette vision sociale et à une vision économique pour créer le 1er projet d’innovation sociale et environnementale au coeur de la Martinique et de sa capitale. C’est celui à travers lequel nous prenons le temps de ressentir l’ampleur de la tâche et la nécessité d’une approche environnementale exigeante et d’une vision à long terme, résolument tournée vers le futur. Le discours du représentant associatif, accompagné d’images d’archives, vient également retracer l’histoire du quartier et son ancrage dans l’histoire de la Martinique car tous veulent, en finalité, conserver l’âme de ce quartier en allant vers plus de collectivité, de dialogue et de bien-être. L’ancien est dévoilé en toile de fond pour représenter à la fois l’infrastructure gardienne d’une histoire et, terriblement dégradée, le témoin de l’urgence du changement. Le mouvement, symbole de la transformation, est aussi central dans ce film. Un mouvement horizontal d’abord puis qui s’élève pour accompagner la vision du concepteur et pour dévoiler ce qui est amené à disparaitre pour laisser la place dans un mouvement lent, constant et régulier au 1er quartier écologique caribéen.

La réalisatrice Stéphanie Saxemard suit plusieurs fils conducteurs pour réaliser ce film:

  • Une traversée de la coursive la plus longue de la Caraïbe qui s’apparente à une traversée dans le temps et le souvenir, laissant entendre ces cris d’enfants, ces rires, ces pleurs, ces voix de femmes et d’hommes se saluant et rigolant, laissant entrevoir ces accolades qui ont en fait un lieu de sociabilité au coeur de la ville.
  • Des entretiens et des scènes de vie avec les acteurs de ce projet. Tout d’abord l’urbaniste qui partage sa vision et son engagement pour ce projet. Puis, des habitants relogés à Bon Air ou en attente de retourner dans leur quartier
  • La destruction évoquant à la fois le souvenir du passé, fondateur et enracinant, et l’espoir d’un lieu porteur des attentes parfois dissimulées et tues, porteur d’une vision d’une meilleure Martinique, à l’écoute de toutes ses composantes.

Au final deux livrables ont été produits:

  • un film de 25 minutes « Le premier Mahogany, la construction du premier écoquartier caribéen »
  • Un format court de présentation du projet d’ 1min20s

Impact

Parties prenantes

Le film a su toucher les parties prenantes impliquées dans le projet.

Les techniciens se sont vus à l’écran ont retrouvé des habitants avec qui le dialogue a parfois été difficile, ont pu faire un bilan à mi-chemin de plus de 10 ans de travail et d’efforts.

La gouvernance a trouvé le ton juste et l’émotion au rendez-vous.

Les financeurs ont mis des visages sur un dossier d’une telle envergure qu’il est parfois possible de perdre de vue l’essentiel: l’humain.

La diffusion auprès des habitants est en cours d’organisation.

Le film a finalement rempli son objectif principal de rassembler toutes ses parties prenantes autour d’un projet ambitieux martiniquais et de convaincre de sa pertinence, de son avancement et de sa qualité.

Patrimoine

Un des objectifs du projet était de garder une trace du passé, de la ville et du quartier. Ce film représente cette trace, ce témoignage de ce qui était. Il représente désormais un repère historique et patrimonial dans l’histoire de la ville de Fort de France.

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